Après avoir programmé la suppression d’un certain nombre de tribunaux d’instance afin de favoriser l’éloignement de la justice de proximité, voici qu’elle programme la suppression d’un nombre considérable de Conseils des Prud’hommes. Cette dernière mesure aura plusieurs conséquences: d’abord augmenter la charge des conseils qui, compte tenu des délais actuellement observés, ne semblent pas manquer de travail; ensuite d’éloigner les tribunaux des employeurs et des salariés qui devront se transporter à de plus logues distances ce qui induira des coûts en temps et en argent.
Et voici la dernière trouvaille de Dati: un magistrat va être chargé de rendre compte, chaque jour, par Internet, de l’application des peines planchers. Et, on imagine, gare aux vilains petits canards: pas d’avancement et toutes sortes d’avanies.
Mais où est donc partie la séparation des pouvoirs ?
A quand les Sections Spéciales qui se réuniront à la demande de l’Etat pour infliger des peines prévues à l’avance. Voilà qui me rappelle un passé pas si lointain. Oh, me direz-vous, ce n’est pas la même chose, il n’est pas question de condamner à mort. C’est certain, mais la tyrannie c’est comme la drogue. On sait seulement quand on commence…
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