Jean Louis Beffa : un actionnariat « familial »

Jean Louis Beffa : un actionnariat « familial »

A force d’acheter des entreprises et de les rendre exsangues, les banques et les groupes financiers n’auront plus que des entreprises exsangues à acheter, puis, évidemment, plus rien du tout.
Jean Louis Beffa est président d’honneur et administrateur de Saint-Gobain. Invité d’Olivier de Lagarde le 3 décembre sur France Info, il a souligné que la ré-industrialisation de la France ne pourrait se faire sans un actionnariat de type « familial », c’est-à-dire hors de la finance mondiale. Un actionnariat qui privilégie le long terme et non la rentabilité immédiate, c’est-à-dire tout le contraire de ce qui se passe actuellement où les entreprises passent peu à peu aux mains des banques et autres fonds de pension.
De toute façon, pense-t-il, « la mondialisation financière va échouer ».

Notes d’économie politique n°86

1128 – 05/12/2013

Bakounine