Voici une liste des méthodes d’éxécution anciennes: écartèlement par des chevaux, dévoration par des animaux sauvages, morsure de serpent, écrasement par un éléphant crucifiement, décapitation (à l’épée, à la hache ou à la guillotine), découpage (à la hache, au sabre ou même à la scie), sciage (longitudinal en commençant par l’aine ou transversal, dépeçage, écrasement, écorchement emmurement (privation d’air, de nourriture et de boisson), enfouissement vivant, éventration, par le feu (bûcher, grill, ou enfermé dans un four), flagellation (mortelle à partir du 40e coup de knout), fracassement du crâne,fusillade par un peloton d’exécution, gazage, huile bouillante, noyade, pal, pendaison, peine forte et dure (écrasement sous des pierres), précipitation à partir d’un lieu élevé, suicide forcé, supplice de la roue, strangulation, scaphisme, vierge de fer.
Les formes « modernes » sont moins nombreuses et moins « spectaculaires »: chaise électrique, fusillade (peloton ou balle dans la nuque), chambre à gaz, injection létale, pendaison, décapitation au sabre, lapidation.
Il est alors très étrange de constater que tout ce déchaînement de ce qu’on doit bien appeler barbarie n’a été pratiquement d’aucun effet. Pire, il semble bien que les crimes n’étaient pas moins nombreux à l’époque des grandes et spectaculaires exécutions. On pourrait même aller jusqu’à faire l’hypothèse que plus un pays se développe et se civilise, moins il y a de crimes. L’abolition de la peine de mort, dans tous les pays où elle a été adoptée n’a pas été suivie d’une augmentation du nombre de meurtres.
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