Et voici que tout le monde flippe parce que les réacteurs de la centrale de Fukushima laissent échapper quelque poussière nucléaire qu’on pourrait respirer à l’autre bout de la terre en oubliant que l’air est déjà pollué par des merdes pesticides, des diarrhées carboniques et les purulences nitrique des fumiers répandus. Sans compter la mauvaise haleine de tous les politiques qui mentent au peuple. Et voici que les réacteurs pourraient se transformer en chaleur et lumière. Maman !
Et, pendant que le monde retient sa respiration, le Kadhafi se refait une santé sur la route de Benghazi, en écrabouillant les défenseurs de la liberté. Quel étrange silence de tous les gouvernements qui avaient d’abord léché les bottes pleines de merde et de pétrole du tyrannique dément mégalomane, puis l’avaient traité d’étron de chien quand les forces des démocrates semblaient être capables de lui, enfin, couper les couilles, et qui maintenant se taisent et se retaisent pendant qu’on tue, en attendant qu’il torture, viole et massacre tous ceux qui auront eu la folie de croire en la liberté..
Voici qu’ils se taisent bien fort, comme s’ils avaient peur, maintenant, que l’autre abruti ne leur demande fellation de sa bite à pétrole. Ils se taisent. Ils restent cois. Silence total. No comment. L’ONU est sans voix. L’OTAN est aphone. L’Europe, ah l’Europe qui s’est donné cette pauvre nigaude de baronne Ashton of Upholland qui est allée là bas, à Benghazi, pour voir.
C’est la lâcheté de l’ONU, c’est la lâcheté de l’Europe qui préfère condamner et dépouiller la France et l’Espagne pour avoir mis une taxe sur la téléphonie mobile plutôt que pour tarder à dézinguer l’autre fou. A moins que, pire encore, il n’y ait machiavélisme à empêcher que la démocratie se répande dans les pays arabes, aux fils de l’exemple Egyptien et de l’exemple Tunisien. Les démocraties ne sont pas bonnes pour les affaires… pétrolières !
Assez d’histoire de centrales nucléaire. Un homme qui se bat pour la démocratie, serait-il tout seul, mérite notre admiration et notre respect au-delà de ces misérables faits divers de la vie polluée par le libéralisme industriel.
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