Dans Le Monde daté du 12 mars, on rapporte qu’une usine « Continental Automotive Systems » à Angers va être fermée et délocalisée en Roumanie et en Chine. L’annonce en a été faite peu de temps après le rachat. Six mois. Motif: main d’oeuvre trop chère. Mais les acquéreurs ne peuvent pas dire qu’ils ne le savaient pas. Alors, quelle basse manoeuvre cela recouvre-t-il: Chantage à l’aide publique ? Acquisition de brevets à bon compte ? Voilà un nouvel exemple de la libéralisation sauvage.
Et, une fois de plus, le rôle de la puissance publique doit être examiné. Le ministre de l’emploi signe un vague plan de « revitalisation du bassin » dont on sait bien l’inutilité tant que la puissance publique ne prendra pas le taureau par les cornes pour empêcher de telle opérations qui ressemblent fort à du brigandage.
En ces temps d’élections, on ferait bien de s’en souvenir.
Photo: M. Neumann, Président-Directeur Général de Continental Automotive Systems et Membre du Directoire de Continental AG bien souriant et bien fier de lui. Quel est le salaire de cet homme ?
Notes d’économie politique 3 – 14 mars 2007
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