Rassurer les marchés ! ASSEZ, le peuple n’est pas une vache à lait !

Rassurer les marchés ! ASSEZ, le peuple n’est pas une vache à lait !

Pourquoi faudrait-il rassurer les marchés ? Et que sont ces marchés ?

Les marchés, ce sont ces assemblées où, tout les jours et dans le monde entier, on s’échange des riens du tout, puisqu’il n’y a plus d’actions papier. Ce ne sont même plus des assemblées, mais des mecs qui, devant leurs ordinateurs, achètent des trucs à Tokyo pour les revendre 1% plus chers à Paris dix minutes plus tard. Mais comme il y e a 3547238722, cela fait encore 35472387 de bénéfice y compris les banques qui se vont verser une significative commission.

Les marchés, ce sont ces organismes et ces créatures qui ne font rien d’autre que d’acheter et vendre des riens du tout sinon des paquets d’octets qui filent sur les réseaux et qui ne représentent même pas la vraie valeur des choses, mais plutôt celle que des spécialistes autoproclamés leur ont donné. Les marchés, c’est du bidon, du jackpot, du baratin, du rien du tout. Même pas de la merde.

Les marchés ça se baise, eux qui aiment tant baiser les autres. Il fut un temps où le pouvoir politique ne prenait pas tant de gants. Les marchés se réveillaient le lundi matin en se prenant une dévaluation dans la gueule. Et cela ne les a même pas tués.

Parce que les marchés, quand on les rassurer, ça crée du chômage, de la pauvreté, de la misère, voire la mort de ceux qui n’ont même plus de quoi se soigner. Au fond, les marchés, c’est dégueulasse. C’est puant. C’est pourri. Ca n’a pas de morale. Les marchés aiment le fric et pas les gens. Les marchés, ça tue des gens, surtout les pauvres gens, et pourtant on ne les condamne pas à mort ! On avait cru que la Seconde Guerre Mondiale, quand tant de pauvres gens avaient perdu la vie pour se battre contre la saloperie, que les marchés disparaîtraient. Mais non. Ils on survécu. Mieux, ils ont gonflé au point que de temps en temps, ils pètent et qu’on appelle les impôts du peuple à les renflouer.

Se pourrait-il que nos politiques aient tant d’intérêts personnels cachés dans les marchés pour ne point vouloir dévaluer sauvagement.

– Ah, vous avez des créances à 1000 euros ? Comme c’est dommage, elles n’en valent plus que 750.

– Quoi ? Vos petits copains de l’autre côté de la mer ne vous en donnent plus que 500 ? Vous parlez de gros dégueulasses.

C’est ça, les marchés. C’est tellement fumier de cochon qu’ils se dévorent entre eux !

– Mais ne vous inquiétez pas. Je vais vous en donner 1000 euros. Je vais faire tourner ma planche à billets. Quoi ? Vous me dites que votre grosse pute, là bas, n’en veut plus de vos 1000 euros nouveaux de la planche ? Il lui en faut 1500 ? Faut dire qu’avec votre sale gueule !

La riposte à la spoliation par les marchés, c’est la spoliation des marchés. Par la dévaluation, par la nationalisation. Et je ne fais pas de bile. Vous avez certainement un bon bas de laine quelque part.

Vous voulez quoi ? la Bourse ou la Vie ? Moi, je préfère la vie.

Bakounine