La lecture de la presse, de la bonne presse, l’écoute de la radio, de la bonne radio, la consultation des sites Internet, des bons sites, donne une impression générale: les gouvernants se montrent impuissants devant la crise financière. Pire, on a le sentiment que les mesures prises, ici et là, n’ont qu’une influence faible, nulle ou contraire. ainsi, toutes les sommes injectées ou en cours d’injection par le Trésor Américain ne semblent pas porter le moindre fruit.
Il est aussi vrai qu’ici et là, chacun y va de ses mesures ou de ses promesses nationales. Les européens, en la circonstance, ont fait preuve, jusqu’à ce jour, d’une absence de solidarité remarquable. Ces discordances sont, à juste titre, interprétées comme elles doivent l’être: s’il y avait une méthode permettant à coup sûr de sortir de là, cela se saurait. ce qui veut dire que nos gouvernants en sont ignorants et impuissants.
Et, malgré leurs rodomontades, la preuve s’en confirme chaque jour. Si les bourses baissent encore malgré le climat entretenu par le monde politique, c’est simplement parce que les boursiers spéculent maintenant à la baisse. Ces gens-là n’ont pas de scrupules. Ils sont en train de se refaire par des ventes importantes qui vont baisser les cours (à se demander s’ils ne sont pas complices) afin de racheter au plus bas pour retrouver son petit tas d’argent lorsque ça remontera.
Ceci démontre clairement que les règles, ou plutôt l’absence de règles, du monde boursier et capitaliste résistent aux pires cataclysmes.
Notes d’économie politique 33 – 12 octobre 2008
Laisser un commentaire