Aux USA, il n’y a pas de véritable système de retraite par répartition comme cela existe en France et dans d’autres pays d’Europe. Et dans ces derniers, la tendance est de restreindre l aresponsabilité des régimes obligatoires au bénéfices de systèmes de capitalisation offert par des opérateurs privés. Ces opérateurs, les fameux « Fonds de Pension » américains, placent les dépôts de leurs clients en Bourse afin de les faire fructifier au mieux.
L’inconvénient est évidemment, que ces placements vont souffrir des alea de la conjoncture économique.
Dans les évènements que nous vivons ces mois-ci, aucun fond de pension n’a encore avoué la baisse de ses rendements voire ses pertes. Pourtant rien ne dit qu’ils n’aient pas placé une partie de leurs avoirs sur des outils financiers incertains qui ont cours ces temps-ci.
C’est là toute l’incohérence et toute la contradiction d’un système qui incide à placer son argent pour préserver son avenir dans des fonds dont la sécurité n’est pas garanti.
Il est donc indispensable que les fonds de pension soient gérés dans des conditions de sécurité suffisantes, ce que , seul, l’état peut faire. On peut imaginer, au pire, une structure d’économie mixte. mais en tout état de cause, il est indispensable de sécuriser et garantir. A défaut de garantie par l’état, une administration et un contrôle majoritaire par les usagers et les clients s’avèrera indispensable. Ceux-ci pourront également choisir les placements en fonction de leurs intérêts personnels ou sociaux.
Notes d’économie politique 32 – 8 octobre 2008
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