Archive dans 9 février 2013

Le Cameron et la fièvre de cheval

Cet homme vient de manger des lasagnes façon Union Européenne

Voilà un Cameron tout énervé parce qu’on a fait bouffer du cheval à ces pauvres anglais. Il devrait s’interroger sur le nombre de personnes à qui sa politique fait bouffer de la vache enragée…
Parce que cette histoire, c’est du pur libéralisme cameronais. Je soi-disant fabrique mes gentilles lasagnes avec de la bidoche pur bœuf que j’ai acheté à une société qui a sous-traité la fabrication à un établissement qui a acheté sa viande à des néerlandais qui n’en avaient pas touché un gramme car ils n’étaient que mandataires, car c’était un marchand chypriote qui s’occupait de faire venir la chose d’un intermédiaire roumain qui l’achetait lui-même à de pauvres gens et la faisaient abattre à l’arrache.
Bien heureux qu’il n’y ait eu que du cheval. En Roumanie, tous les charniers de Ceausescu n’ont pas été tous découverts.
C’est l’Europe du bizness bovidé. Tout le monde a pris sa marge au passage et la viande achetée quelques centimes d’euros le kilo dans un abattoir roumano-dégueulasse finissait au prix de l’or en bar dans les lasagnes à la dégueu vendues comme des merveilles dignes de Curnonsky.
Cherchez l’erreur.
Elle s’appelle « Union Européenne »… de cheval.

1072 – 09/02/2013

Double nom: au fou, au fou, au fou !

Charles de Gaulle-Maillot
Georges Chavagnac-Pompidou
Valery Bardoux-Giscard d’Estaing
François Lorrain-Mitterand
Jacques Chirac-Valette
Nicolas Mallah-Sarkozy
François Hollande-Tribert
dont les enfants avec Ségolène se nommeront
Dehayes-Royal-Hollande-Tribert

et
Arnaud Montebourg-Ould Cadi
Jean Marc Ayrault-Uzenot
Laurent Fabius-Mortimer
Marine Lalanne-Le Pen
Jean-Luc Bayona-Mélenchon
Georges Boscher -Marchais
Marissol Arenas Pizarro-Touraine
Manuel Galfetti-Valls
Michel Garteiser-Sapin

On continue ?

Statistiquement, au bout de quelque temps, tous les français auront des noms commençant par A à M.

Signé Jean-Pierre Montreuil-Saint Cloud-Vincennes-Neuilly-Clignancourt-Orléans-Dauphine-Nation

1071 – 06/02/2013

Mariage gay : et les enfants !!!

Je veux pousser ce cri. Je veux le pousser encore parce qu’on ne s’intéresse pas aux enfants. Parce qu’on déclare qu’il n’y a pas de différence entre les familles hétéroparentales et les familles homoparentales. Et parce que ce n’est pas vrai. Parce que les études scientifiques, je dis bien scientifiques, qui ont été publiées dans des périodiques ayant un comité de lecture, donnent des résultats partiels et contradictoires.
Cependant, une étude récente et mieux construite de Mark Regnerus (Department of Sociology and Population Research Center, University of Texas at Austin) et dont on peut trouver l’intégralité sur ce site,  révèle de grandes différences entre les enfants élevés dans les deux environnements. On trouvera ici  un résumé de cette étude en français dont un tableau de résultats particulièrement inquiétants en matière, par exemple, d’identification, de consommation de marijuana ou de tabac, d’emploi et même d’avoir été victimes d’attouchements sexuels !
Les partisans du mariage homosexuel contesteront évidemment l’étude, ce qu’ils sont en droit de faire. Mais s’ils ont la rigueur scientifique pour le faire, ils ne pourront pas nier qu’il y a là de sérieuses alertes et, qu’en tout cas, on ne peut affirmer qu’il n’y a pas de différences.
Tous les enfants qui ne sont pas élevés par leurs géniteurs sont, d’une façon ou d’une autre, dans une position psychologique difficile. Y compris les enfants dont les parents sont séparés, y compris les enfants adoptés. Que dire alors d’enfants qui auront deux pères ou deux mères.
On montre à la télévision deux homosexuels anglais qui ont quatre enfants !!!!
Le droit à l’enfant n’existe pas. C’est ainsi.
Le droit de l’enfant existe. C’est ainsi.

1070 – 06/02/2013

Barbara

Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Ce jour-là
Et je t’ai rencontrée
Il y a 40 ans
Dans les mots d’un chanteur de scène
Qui parlait de toi
Simplement
Sur les planches d’un théâtre
Et depuis Barbara
Je crois bien que tu ne m’as plus quittée
Je suis allé rue de Siam
Mais elle était affreuse
Avec tous ces immeubles
Affreux
Carrés et tous pareils
Affreux
Non ça ne devait pas être là

Alors je me suis fait raconter la rue de Siam
Par ceux qui l’avaient connue
J’ai regardé des vielles cartes postales jaunies
Qui dataient de ce temps-là
Et depuis
Quand il pleuvait sans cesse sur Brest
Et quand il m’arrivait de descendre la rue de Siam
Je pensais toujours à toi
Même s’il ne pleuvait pas
Même si la rue de Siam n’est plus la même
Tu le sais bien toi
Elle était bien plus étroite
Il y avait des tramways
Qui faisaient ce bruit
De tramway
Sur les rails
De tramway
Il y avait des bars à matelots
D’où sortaient parfois
Des matelots
Et des chants
De matelots
Et ses petits bordels discrets
Pour les marins permissionnaires
Tu sais
Non peut-être tu ne sais pas
On descendait le long des maisons
Et tout se passait là
On entrait par derrière
Hors de vue de la rue

Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Mais ce n’est plus pareil
Et tout est reconstruit
Le pont de Recouvrance
Ne tourne plus il monte
Et il descend
Et il remonte
Pour laisser passer la « Jeanne »
De temps en temps
L’arsenal existe toujours
Mais il est bien vide
Les navires sont partis ailleurs
Peu à peu
Alors le pont de Recouvrance ne monte plus
Et ne descend plus
Mais le bateau d’Ouessant est toujours là
Sur la même cale
Tu sais
Dans le port de commerce
Il s’appelle toujours Enez Eussa
Mais c’est le troisième du nom
Et il est bien plus rapide
Et bien plus moderne
Il est bleu et blanc
Il emmène des centaines de touristes
Il fait toujours escale à Molène
Dans un crachin à couper au couteau
Comme seule l’Iroise sait faire
Mais il ne va plus jamais jusqu’à Lampaul
Il fait toujours escale dans l’anse du Stiff
Parce que c’est plus calme
Et plus facile
Alors on ne passe plus auprès de la Jument
Ah la Jument
C’est quelque chose
Que ce phare là
Heureusement on voit encore Kereon
Sur Men Tensel
Et puis le Fromveur est parfois bien agité
Et les touristes blêmissent
Quand on le franchit
Tu vois Barbara
Tout est toujours pareil
Et toujours différent

Barbara
N’oublie pas
Où est-il donc
Cet homme
Qui sous un porche s’abritait
Vois-tu
Je crois bien que c’était moi
Oui c’était moi
Et j’ai crié ton nom
« Barbara »
Et tu t’es jetée dans mes bras
Épanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Oh Barbara
J’ai senti
La caresse de tes cheveux noirs pleins de pluie
Qui coulaient contre ma joue
Et ton corps chaud là contre le mien
Et je me suis noyé en toi
Oh Barbara
Combien de fois
Pendant toutes ces années
Me suis-je trouvé là
Sous ce porche où je m’abritais
Où je criais ton nom

Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n’est plus pareil
Et mon rêve est parti
Pourtant je te sens encore

Contre mon épaule
Serrée
Heureuse
Blottie
Tu es toujours aussi brune
Tes cheveux dégoulinent toujours
Et c’est mon rêve qui revient
Comme il est revenu
Tant de fois
Tout au long de ma vie

1069 – 04/02/2013

Le gaz de schiste américain se mord la queue

On est heureux d’apprendre que le cours du gaz à tellement baissé (aux USA, s’entend, n’est-ce pas Mestrallet, vieux rapace) que son extraction n’est plus rentable. On constate que la dissociation des coûts de production et des cours, avec spéculation incorporée, joyeuseté du capitalisme, trouve ici une des ses nombreuses limites ! Il semblait qu’il y ait trop de gaz. Ou trop, du moins, pour le maintenir à un prix de vente pour être rentable ! Rentable !

Notes d’économie politique n°81
1068 – 01/02/2013

Peut-on visiter Orsay avec de la merde dans sa culotte ?

Cette question philosophique à été récemment posée lorsque des gardiens du Musée d’Orsay ont expulsé une famille accompagnée par ATD Quart Monde. L’accompagnateur ne sentait rien. Sans doute avait-il une rhino-pharyngite. En tout cas, tout le monde sentait. Van Gogh à la merde, cela ne permet pas de contempler un tableau en toute sérénité.
On peut regretter alors que la famille n’ait pas été dirigée vers les toilettes, ce qui aurait évité à des dizaines de narines d’être offusquées sur le chemin du retour. Le plus raisonnable eut été que l’accompagnateur « qui ne sentait rien » prenne lui-même l’initiative de conduire la famille aux toilettes. Le Figaro n’en aurait pas fait tout un pot de chambre !

1067 – 01/02/2013

P.S.: Pour illustrer ce papier, j’ai recherché sur Google une image sur le sujet « enfant ayant chié dans sa culotte » et je n’en ai point trouvé. Google est bien pensant.

On m’a coupé l’eau: nous sommes 4 enfants à charge

Lorsque j’ai reproduit « Coupé d’eau pour une facture de 85 euros de retard » je ne pensais pas recevoir tant de doléances de victimes. Voici Mélanie :

Bonjour.

Ma maman touche le Rsa qui s’élève actuellement à un peu plus de 1000€, nous sommes 4 enfants à sa charge actuel. Depusi maintenant 3 mois on nous à couper l’eau pour une facture de 400€ qu’on nous à ressortit d’une ancienne maison! Bien sur il nous est impossible de sortir une tel sommes! Ma maman as demander au service d’AGUR s’il était possible de payer en plusieurs fois, mais ceux ci refuse! Nous sommes aussi allez voir l’assistante social pour avoir une aide mais elle nous dis que ce n’est pas possible qu’il faut que ma maman les payes! Avez-vous une solution?

Merci d’avance!
31 janvier 2013

1066 – 31/01/2013

AGUR, que feras-tu pour Mélanie ?

« Ma maman touche le Rsa qui s’élève actuellement à un peu plus de 1000€, nous sommes 4 enfants à sa charge actuel. Depuis maintenant 3 mois on nous à couper l’eau pour une facture de 400€ qu’on nous à ressortit d’une ancienne maison! Bien sur il nous est impossible de sortir une tel sommes! Ma maman as demander au service d’AGUR s’il était possible de payer en plusieurs fois, mais ceux ci refuse! Nous sommes aussi allez voir l’assistante social pour avoir une aide mais elle nous dis que ce n’est pas possible qu’il faut que ma maman les payes! Avez-vous une solution? »

1050 -31/01/2013

Bordelisons l’école : Méthode de démotivation des enseignants par les ministres successifs

1. Une réforme ou deux par quinquennat (septennat)
Les ministres adorent ça : faire la réforme qui sauvera l’école et qui effacera des soi-disant décennies d’avanie… et laisser son nom à la postérité. Changeons, changeons, changeons. Ne pas se préoccuper de l’avis des enseignants, bouleverser les méthodes, les rythmes, les programmes. On va leur faire faire de la gym, des langues vivantes, du permis de conduire et des ratons laveurs. Ensuite on dira qu’on a oublié les fondamentaux.
2. Ne pas tenir compte de la compétence des enseignants
Comment ? C’est tout simple. Oublier que ce sont des personnes qui ont reçu des formations (au moins pour les anciens), qui ont des connaissances et de l’expérience. Décider de tout, à leur place. Des programmes, des méthodes d’enseignement, des méthodes d’évaluation, des rythmes. Faire des enseignants des fonctionnaires dociles et obéissants qui doivent suivre, à la lettre, les directives des inspecteurs d’académie, des recteurs, des ministres, de l’Inspection Générale. Et s’ils montrent le bout de l’oreille : au mieux la stagnation professionnelle, au pire, à la trappe.
3. Continuer à prescrire des programmes déments
Changer les programmes, le plus souvent possible, de préférence à la dernière minute sur la base de considérations pseudo-scientifiques de consultants de ministère ou d’Inspecteurs Généraux vieillissants, coupés de la réalité des enfants, des adolescents, de l’école, du collègue, du lycée ; enfin coupés de tout ou stérilisés et rigidifiés dans des Sociétés d’Agrégés ou autres cercles s’imaginant disposer du savoir.
4. Continuer à donner du travail après la classe
Continuer à donner de devoirs de préférence après des journées longes et d’autres travaux à tous lendemain matins afin que les élèvent se couchent trop tard le soir.
5. Considérer que les professeurs sont des paresseux
Considérer qu’une heure de classe ou de cours correspond, au mieux, au temps passé en classe. Se moquer éperdument du temps passé ailleurs, par les enseignants, aux préparations, évaluations. Surtout, déclarer haut et fort qu’ils ont trop de mercredis, trop de samedis, trop de vacances.
6. Maintenir les rémunérations basses
Subséquemment, maintenir des rémunérations inférieures, voire très inférieures à celles de pays développés ce qui place les enseignants dans des positions sociales inférieures. Maintenir toutes sortes d’individus dans des position précairesCe que la population ignore. Cacher cette situation sous le fameux « statut » Ce que la population n’ignore pas, pour au final faire croire qu’ils sont « privilégiés ».
7. Négliger la formation
Donner les formations initiales les plus courtes et les moins onéreuses possibles. Si possible plus ou moins en rapport avec le sujet. Voire pas de formation du tout. Si possible, balancer les débutants dans des quartiers où ils ne pourront pas se retourner pour écrire au tableau sans recevoir des objets divers, en espérant qu’ils ne se feront pas cracher dessus.
8. Continuer avec des établissements sans vrai pilote
Continuer à maintenir des établissements dans lesquels Directeurs, Principaux, Proviseurs, n’ont pas d’autorité véritable et ne sont, pour l’essentiel, que des rouages administratif. Oublier qu’une entreprise ne peut fonctionner et se développer sans qu’elle ait, à sa tête, un responsable si possible capable d’animer et organiser une équipe en suivant aussi l’implication de chaque membre.
9. Continuer avec des établissements pilotés de façon administrative et lointaine
Maintenir le Rectorat là où il se trouve. Maintenir les Inspecteurs d’Académie là où ils se trouvent. Eviter, à toute force d’en faire des conseillers pédagogiques neutres, bienveillants et ouverts pour les bien occuper par des tâches administratives ou de contrôle.
10. Ignorer, et à c’est le pire, qui étaient Decroly, Montessori, Célestin Freinet.
La science pédagogique n’est pas une science exacte. Elle repose sur des expériences menées dans tout les pays du monde. Mais cette science est fondée sur des philosophes, des pédagogues, des enseignants qui ont, peu à peu, érigé les bases d’une pédagogie moderne dans laquelle les élèves sont impliqués et motivés. Le plus grand nombre de ceux qui décident ignorent tout de cette histoire fondatrice de l’enseignement.

1049 – 28/01/2013

On m’a coupé l’eau: comment faire avec un bébé ?

Lorsque j’ai reproduit « Coupé d’eau pour une facture de 85 euros de retard » je ne pensais pas recevoir tant de doléances de victimes. Voici Fait :

Cest vraiment honte de savoir qu’il coupe leu d’un jour à l’autre sans même prévenir comment faire avec 1 bébé à charge alor ki ni à plus d’eau j’aimerai vraiment avoir une solution pour remettre l’eau moi toute seul sans atendre ki vienne le faire eu même
20 janvier 2013

1065 – 31/01/2013