Archive dans 18 mars 2013

La pauvreté idéologique de la gouvernance de François Hollande

Tu parles, tu parles…
c’est tout ce que tu sais faire

On pouvait s’attendre à autre chose. La campagne électorale avait montré un homme décalé et déterminé, face, notamment à l’hégémonie des puissances économiques que sont les grandes multinationales, les banques et… la Commission Européenne. On s’attendait donc à ce qu’un gouvernement de gauche s’attaque à la « crise » avec force et détermination.
Cette attitude devait passer par la recherche de solutions originales, voire transgressives afin, notamment, de créer de l’emploi.
Aujourd’hui, c’est tout le contraire qui se passe. Le président de la République a choisi un Premier Ministre servile pour lequel la moindre ébauche de contestation de l’idéologie dominante est péché mortel. La rébellion est bien édulcorée et la soumission à la vision économique européenne est totale. Cette politique qui est une politique de rigueur masquée produit une baisse de l’activité économique et une augmentation du chômage. La baisse de l’activité entraîne une baisse des rentrées fiscales et des cotisations sociales. Le chômage entraîne une baisse de la consommation, les clients se tournant, de surcroît vers les produits bon marché, donc importés pour l’essentiel.
L’un des aspects visibles de ce mensonge est la création d’un Ministère du Redressement Productif qui s’est d’abord cru le droit d’exister, mais dont les volontés ont été réduites à des gesticulations et des pantalonnades avant qu’on ne les range à la niche. L’idée de nationaliser un bout de quelque chose a provoqué un effroi total.
Un véritable gouvernement de gauche aurait dû comprendre que le plus urgent n’était pas de rembourser la dette, mais de créer la richesse nationale qui permettrait de le faire. Ce qui conduisait à faire fi des pressions dogmatiques des pays européens et notamment de l’Allemagne. De tous temps, la Grande Bretagne a su le faire. Elle s’est organisée un statut qui ne nuit pas à son intérêt national et qu’il a bien fallu accepter.
Le gouvernement de François Hollande manque totalement d’imagination, au point que ce n’est pas un gouvernement de gauche car il ne fait ni plus ni moins que ce que la droite aurait fait. Il s’amuse avec la loi sur le mariage des homosexuels. Le Ministre de l’Education, plus péremptoire, tu meurs, tant pressé qu’il est de laisser sa trace dans l’Histoire est en train de bordéliser l’école et l’apprentissage (1) par des réformes hâtivement préparées. Le Premier Ministre s’entête sur un projet d’aéroport coûteux, inutile et contesté, ce qui occupe les media. Des interventions militaires en Afrique viennent opportunément détourner les regards de la situation économique.
Mais le peuple n’est pas fou. Le Président et le Premier Ministre s’écrabouillent dans les sondages.
Mais le peuple dérouille, aussi : 100000 emplois supprimés en 2012, selon l’INSEE !

(1) Cf. Segolène Royal

1082 – 18/03/2013

Depardieu excrémente de la diarrhée verte par son anus buccal

J’ai vécu, de la naissance à la mort de l’argent public puisque j’étais fonctionnaire. J’ai payé beaucoup de cotisations sociales. Vous n’avez jamais regardé la feuille de paye d’un fonctionnaire, Monsieur Depardieu. Je bénéficie d’une retraite que j’ai largement financée par mes cotisations, avec un PEA que j’ai financé qui a servi, quoiqu’il en pense, à investir. Et j’ai la moitié d’une résidence secondaire pour une valeur de 150000 euros.
Certes, il y a plus pauvre que moi. Mais ce Depardieu est mille fois plus riche que moi. Et je ne suis pas certain que son utilité sociale ait été supérieure à la mienne.
Ce Depardieu excrémente de la diarrhée verte par son anus buccal. C’est vomitoire et je sais où vomir.

1081 – 10/03/2013

Français ! Pas d’inquiétudes. La France a son sauveur

Le recours

Le chômage peut augmenter fortement. N’ayez pas d’inquiétude. Nicolas Sarkozy l’a dit :
 » Dans ce cas, effectivement, je serai obligé d’y aller. Pas par envie. Par devoir. Uniquement parce qu’il s’agit de la France « .
La dette peut augmenter fortement. N’ayez pas d’inquiétude. Nicolas Sarkozy l’a dit :
 » Dans ce cas, effectivement, je serai obligé d’y aller. Pas par envie. Par devoir. Uniquement parce qu’il s’agit de la France « .
L’industrie française n’exporte plus. N’ayez pas d’inquiétude. Nicolas Sarkozy l’a dit :
 » Dans ce cas, effectivement, je serai obligé d’y aller. Pas par envie. Par devoir. Uniquement parce qu’il s’agit de la France « .
L’agriculture française peut être dans les choux N’ayez pas d’inquiétude. Nicolas Sarkozy l’a dit :
 » Dans ce cas, effectivement, je serai obligé d’y aller. Pas par envie. Par devoir. Uniquement parce qu’il s’agit de la France « .
Les impôts augmentent : N’ayez pas d’inquiétude. Nicolas Sarkozy l’a dit :
 » Dans ce cas, effectivement, je serai obligé d’y aller. Pas par envie. Par devoir. Uniquement parce qu’il s’agit de la France « .
Les trains sont en retard. N’ayez pas d’inquiétude. Nicolas Sarkozy l’a dit :
 » Dans ce cas, effectivement, je serai obligé d’y aller. Pas par envie. Par devoir. Uniquement parce qu’il s’agit de la France « .
C’est le bordel dans les cités et la racaille fait règner la terreur. N’ayez pas d’inquiétude. Nicolas Sarkozy l’a dit :
 » Dans ce cas, effectivement, je serai obligé d’y aller. Pas par envie. Par devoir. Uniquement parce qu’il s’agit de la France « .
Tout va mal. C’est la grande dêche. C’est la merde. N’ayez pas d’inquiétude. Nicolas Sarkozy l’a dit:
 » Dans ce cas, effectivement, je serai obligé d’y aller. Pas par envie. Par devoir. Uniquement parce qu’il s’agit de la France « .

1080 – 08/03/2013

Crise : l’Europe marche à l’envers

La preuve est faite : toutes les politiques de rigueur appliquées en Grèce, en Espagne, en Italie, en France et ailleurs ne produisent qu’une baisse de l’activité et l’augmentation du nombre des chômeurs. Corrélativement, on observe une baisse des rentrées fiscales. Au mieux, la dette n’augmente pas, au pire, elle augmente. Et ce qui augmente irrévocablement chaque jour, c’est le nombre de chômeurs.
Cette politique a échoué. C’était prévisible. Il ne fallait pas posséder un fort Q.I. pour le prévoir. Errare humanum est, perseverare diabolicum. Il est largement temps de considérer les choses autrement.
Que faire ?
Installer un contrôle aux frontières de la zone euro. Taxer fortement tous les produits qui concurrencent l’industrie européenne ou que l’industrie européenne pourrait produire. Lancer une grande politique d’investissement notamment dans les domaines non délocalisables : transports publics, logement, agriculture, énergie. Soutenir la création d’entreprises moyennes qui participeraient à ce projet et celles qui ont le savoir faire utile et sont capables de devenir compétitives sans le cadres du contrôle aux frontières (en informatique, par exemple).
Financer cette politique par la création de monnaie, par la contribution financière des grands groupes s’ils veulent maintenir une activité en Europe, un impôt vif et momentané sur les grandes fortunes et par la contribution des entreprises installées dans les paradis fiscaux et au Luxembourg.
Faire courir le bruit que les pays européens ne rembourseront pas la dette et racheter celle-ci à vil prix.
Harmoniser, en même temps, les politiques sociales et fiscales des pays de la zone euro sur la base du mieux disant pour les citoyens. Au minimum mettre en place un échéancier court et commencer à le respecter.
Bien comprendre que la zone euro ce n’est pas l’Europe. C’est bien dommage pour les autres pays européens, mais c’est ainsi. La zone euro c’est un pays unique. On peut le regretter. La seule alternative c’est l’éclatement. Sinon, au travail !

Notes d’économie politique n°83
1078 – 27/02/2003

Vincent Peillon, l’homme qui n’aime pas les vacances !

Quand j’étais petit, il y a bien longtemps, la rentrée des classes avait lieu le 1er Octobre.
Oui ! Le 1er Octobre ! Les grandes vacances commençaient au 14 juillet et je ne sais quel ministre a judicieusement trouvé que les conditions climatiques n’étaient pas favorables en juillet. Les vacances ont donc commencé le 1er juillet.
Il y avait deux semaines de vacances à Noël et deux semaines à Pâques. C’est tout.
On avait cours du lundi au samedi matin, sauf le jeudi.
Par contre, au lycée (où l’on entrait en 6ème), on avait cours du lundi au vendredi.
Les cours commençaient à 8H30, finissaient à 16H30 (8H30 à 16 heures au lycée) et la coupure du déjeuner allait de 11H30 à 13 heures.
On avait donc quatre mois de vacances par an, des journées équilibrées (3 heures de cours le matin, 3 heures de cours l’après-midi) et des semaines qui, pour le coup, n’étaient pas lourdes.
Si l’on suit l’idée de Peillon de ramener les grandes vacances à 6 semaines, c’est la moitié de ce que j’ai eu.

Cela rendra-t-il les élèves plus intelligents que moi ?

Vincent Peillon est né en 1960. Il n’a rien connu de ces temps heureux. Il se venge.

1077 – 24/02/2013

Le cumul des mandats: le peuple est piétiné, compissé et conchié

Le cumul des mandats serait une spécialité française. Ces messieurs et dames cumulent les mandats … et les indemnités. Il n’y a pas de petits profits. Voyons. Pour certains c’est bonbon. A côté de leur total, souvent non imposable, le salaire de Président de la république, c’est du caca de hibou.
En plus, ces cumulards, séniles souvent, malades souvent, empêchent l’accès des jeunes aux fonctions électives.
En plus, ces cumulards, sommairement informés des conditions locales prennent ou font prendre de mauvaises décisions.
En conseillant de repousser aux calendes grecques la réforme qui devait s’appliquer en 2014, le Conseil d’Etat botte en touche, donne raison aux adversaires et piétine le peuple qui en a malheureusement l’habitude. Il a dû être bien conseillé.
Le peuple demande désormais un référendum sur le sujet du cumul des mandats.
Ce référendum s’ajoute à d’autres:
– L’aéroport de Notre Dame des Landes
– La politique énergétique

1076 – 23 Février 2013

Viande de cheval : l’Europe du fric et du trafic

A l’occasion de cette question de viande de cheval, le voile se lève sur des pratiques occultes que permet cette Europe au nom de la libre circulation des biens. Les états n’ont pas le droit de prendre les mesures économiques voire sanitaires pour protéger leurs citoyens. Pourquoi n’use-t-on pas de la viande de bœuf française produite en suffisance et qui pourrait l’être davantage ?
Au nom de cette liberté libérale dans laquelle se sont engouffrées des entreprises peu scrupuleuses dont l’objectif unique est le profit maximum. Alors, les circuits deviennent gigantesques. On achète en Roumanie, on importe en France via un intermédiaire néerlandais. L’importateur français réexpédie vers des usines en France ou à l’étranger. On notera, au passage, que tous ces intermédiaires ont pris leur marge. Ajoutons à cela un étiquetage volontairement sibyllin qui ne ressemble à rien et qui n’est là que pour brouiller les pistes. Pourquoi ne pas écrire « Bœuf Français » ou « French Beef » ou « Französisch Rindfleisch », sinon pour tromper ?
Les autorités européennes au nom du dogme libéral sont complices de cet état de fait sous la pression du complexe agro-industriel.
Ah : quelle serait l’incidence sur le prix de vente d’un plat préparé avec de la viande de bœuf française ? 30 centimes dit-on, 40, peut-être.
Question : êtes-vous prêt(e) à mettre 30 centimes de plus dans votre plat (ou à consommer un plat plus petit) pour être assuré d’y trouver de la viande française ?

Taureau Charolais

Et, pour toute la bouffe industrielle, c’est comme cela.
Essayez de ne pas vomir rétrospectivement en pensant à votre foie gras de Noël.

Note d’économie politique N°82
1075 – 15/02/2013

Et maintenant le mariage triste !

Le mariage triste où le père rentre tous les soirs ivre-mort. Où, pour faire bonne mesure, il bat sa femme parce que la soupe n’est pas assez bonne. Tant qu’à faire, il ne faut pas hésiter à battre les enfants. Tous les enfants sauf la plus grande fille qu’il ira rejoindre dans son lit pour la caresser et lui faire toucher ce gros machin qu’il sortira de sa culotte.
Le mariage triste des deux gentils petits vieux qui boivent leur soupe claire avec des anoraks sur le dos, tant il fait froid et tant ils ont peur qu’EDF coupe le courant.
Le mariage triste qui s’est terminé il n’y a pourtant pas si longtemps depuis que monsieur s’est tiré pour baiser une plus jeune laissant la mère défraîchie de ses trois enfants légitimes se démerder avec ce quelle a pour faire ce qu’elle peut.
Le mariage triste de la femme dont le mari vient d’avoir un gros accident du travail et restera gravement handicapé tout le reste de sa vie.
Regardons autour de nous. Il y a tant de mariages tristes. Il n’y a pas eu besoin d’une loi.
A quand une loi pour empêcher les mariages tristes ?

1074 – 13/02/2013