J’ai été très frappé par l’attitude générale de Sarkozy qui m’a fait penser au Commandant Queeg dans Ouragan sur le Caine : incessantes interruptions, incapacité à admettre qu’il pourrait n’avoir pas raison, poursuite et répétition d’un raisonnement inadapté, mais qui l’avantage, fuite devant les sujets précis vers des considérations politiciennes générales (références fréquentes à Mitterrand, notamment), insistance répétitive sur un point mineur qui pourrait l’avantager (lettre à propos des centres de rétention), médiocrité (référence à DSK), avec une attitude de la personne recroquevillée sur elle-même comme pour se protéger ou se préparer à sauter à la gorge de l’adversaire.
Cet homme a dû terriblement souffrir de trouver devant lui, et pour la première fois depuis cinq ans, un résistance farouche et ordonnée.
Dans Ouragan sur le Caine, le Commandant Queeg est un grand paranoïaque.
Au contraire François Hollande a semblé habité par la majesté et la grandeur de la charge. Révélation.
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