Au Maroc, on doit épouser son violeur

Au Maroc, on doit épouser son violeur

J’ai envie de commenter un peu le sujet d’Amina Al Filali,16 ans, contrainte d’épouser son violeur et qui s’est suicidée.
Au Maroc, une jeune fille qui est violée est rejetée. Elle ne trouvera pas d’époux. Elle passera toute sa vie dans la honte. Au Maroc, un violeur peut être condamné à de lourdes peines de prison, sauf si –on n’en croit pas ses yeux ou ses oreilles-, sauf si la femme violée épouse son violeur.
Alors, on oblige les filles violées à épouser leur violeur.
Je ne sais pas s’il s’agit ici d’une culture ou d’une civilisation, mais en tout cas, pour que cela ait lieu sans grande émotion, c’est qu’il y a des milliers, des millions de complices. Et je n’ai pas envie de respecter les lois, les usages, les religions, les cultures, les civilisations, qui permettent cela. Car peut-on imaginer sans hurler de dégout qu’on impose à une femme d’épouser celui qui l’a violée ? Imagine-t-on ce que peut être de partager le lit de celui qui vous a violée ? Et subir des rapports sexuels ? Et pourquoi pas être répudiée quand on aura assez servi ?
La culture, la civilisation, musulmane a d’immenses progrès à accomplir quant au respect et au droit des femmes. En attendant, et même si l’on me traite de raciste ou de tout ce qu’on voudra, qu’on ne me demande pas de respect pour une religion qui tolère de telles pratiques.
En Europe, il a fallu se libérer du catholicisme pour que de telles mœurs cessent d’avoir lieu. C’est un exemple à suivre. Vite. Je connais quelqu’un qui dit qu’il n’est pas raciste, mais qui l’est quand même, et qui justifie son point de vue par le sort fait aux femmes dans le monde musulman… Je ne sais quoi lui répondre.

Bakounine