Et les communistes ?

Et les communistes ?

drapeau-pc.1205748356.jpgJe n’ai jamais, au grand jamais, été membre du Parti Communiste. J’aurais pu l’être s’il avait été démocratique, s’il n’avait pas été inféodé au stalinisme soviétique. Mais tous ceux qui ont connu la passion et le travail des militants communistes au quotidien, notamment dans la gestion municipale peuvent regretter qu’ils perdent, peu à peu, leur initiative locale, départementale et municipale.

Les communistes que j’ai connu étaient de vrais citoyens, ayant un sens très fort de la solidarité. Ils étaient chaleureux et humains. N’ayant guère, à quelques exceptions, le goût du pouvoir. Leur vie était baignée par le militantisme. Et le militantisme se traduisait dans des actes de tous les jours. Ce n’est pas pour rien que le vrai peuple de gauche, au sens populaire, a donné sa voix pendant tant d’années avec une telle unanimité. Les communistes étaient proches des citoyens, proches des travailleurs ayant du mal à boucler leur fin de mois, près des mères et des familles en difficulté. Bientôt, il n’y aura plus de « Centre Social Jacques Duclos » ou de dispensaire « Staline ». On se moquait de ces patronymes. Mais derrière existait une authentique volonté sociale.

Je les regrette vraiment. Même si, parfois ils étaient irritants par leur côté parfois sectaire. Et je veux, au moment où ils disparaissent encore davantage de la vie politique leur adresser un signe d’amitié. Pas aux dirigeants, bien sûr, qui sont et étaient comme tous les dirigeants. Mais à ces milliers de militants qui avaient donné leur vie pour agir selon leurs idées.

Bakounine