DSK : le faux non-lieu

DSK : le faux non-lieu

Voilà qu’on nous présente la décision de la justice comme un « non lieu » au sens où les évènements en question n’auraient pas existé. Or, il n’en est rien. La défense de Strauss Kahn ne le conteste pas. Elle dit simplement qu’on ne peut prouver qu’il y aurait eu viol et que la victime n’aurait pas été consentante.
Il est établi qu’on a retrouvé du sperme de Monsieur Strauss-Kahn sur la moquette de la chambre et sur les vêtements de la femme de chambre. Avant même de s’interroger sur le « consentement » de Madame Diallo, on peut se poser d’autres questions.
Que DSK sorte tout nu de sa salle de bains. Pourquoi pas. Mais toutes les personnes qui sortent toutes nues de leur salle de bains et rencontrent une femme de chambre n’éjaculent pas forcément sur la moquette et la personne en question. Il s’est donc passé quelque chose de spécial.
Quoiqu’il soit arrivé, on se posera les questions suivantes :
Est-il normal, habituel, usuel, qu’un Directeur du FMI, candidat à la Présidence de la République Française se trouve en érection devant une femme de chambre entrée par inadvertance ?
Est-il normal, habituel, usuel, qu’un Directeur du FMI, candidat à la Présidence de la République Française dépose du sperme sur la moquette de sa chambre et sur les vêtements du personnel d’entretien de celle-ci ?
Tout ceci a bien eu lieu.
C’est déjà assez choquant, non

Bakounine