Crise : les « marchés » se mordent la queue !

Crise : les « marchés » se mordent la queue !

Ah, les « marchés » ! Quelles curieuses bêtes. Voici un exemple de leurs incohérences :
Les marchés voient avec terreur la dette des états augmenter et le risque de ne pas revoir tout l’argent qu’ils on prêtés. Voire qu’on emprunte encore pour assurer le service de la dette. Donc, les marchés attendent la rigueur.
Mais voici que les marchés prennent conscience que la rigueur entraînera une baisse de l’activité économique, voire la récession, l’affreuse récession. Car qui dit rigueur, dit moins d’argent dans les escarcelles et donc moins de dépenses et donc moins d’affaires et donc moins de bénéfices. Et moins pour spéculer. Ah, spéculer ! C’est si bon. Acheter à 4,95 et vendre dix minutes plus tard à 4,99. Vendre à terme des titres qu’on n’a pas.
Et si on mettait un bon coup de rigueur dans les marchés ?
Mais qui osera toucher aux marchés ?

Notes d’économie politique 59 – 20 août 2011

Bakounine