Les gouvernants : sauver les marchés, pas les peuples !

Les gouvernants : sauver les marchés, pas les peuples !

Voilà que les présidents et les premiers ministres interrompent leurs vacances pour prendre des décisions, ou faire croire qu’ils en prennent, et, de toute façon faire des déclarations. Ces déclarations on pour but de « rassurer les marchés ». Pauvres petits marchés malades qui crèvent de peur et mouillent leur culotte de peur que les états ne leur remboursent pas toutes leurs dettes. C’est la crise du « je te prête, tu me prêtes, par la barbichette ».
Mais qu’on fait tous ces gouvernements du montant de tous ces emprunts ?
Ont-ils développé le commerce, l’artisanat, l’industrie ?
Ont-ils véritablement mis en œuvre une politique d’économie d’énergie et de développement des énergies alternatives ?
Ont-ils empêché les fermetures d’entreprises ?
Ont-ils fait diminuer le nombre de chômeurs ?
Ont-ils fait reculer la pauvreté ? Ont-ils construits plus de logements HLM ?
Point.
Et maintenant, les voici en train de faire la danse du ventre devant les marchés, en expliquant que le peuple qui n’avait bénéficié en aucune façon de l’augmentation du déficit allait devoir subir l’austérité.

Mais voici que les peuples commencent à se rebiffer : les manifestations des « indignés » d’Athènes et de Madrid ne sont que lessignes avant-coureurs de manifestations violentes comme en Grande Bretagne ces jours-ci

Bakounine