Note sémantico-sociale sur le vocable « Gens du Voyage »

Note sémantico-sociale sur le vocable « Gens du Voyage »

« Bonjour Monsieur. Vous êtes un Gens du Voyage. Moi, je suis un Gens du Pas Voyage ». Quoique en prenant le Francilien tous les jours, matin et soir, je suis un bon Gens du Voyage.

Voilà bien l’exemple d’une sémantique alaconne pour ne pas appeler les choses, ici les gens, par leur nom.

« Bonjour Monsieur le Touareg sur votre chameau. Vous êtes un Gens du Voyage ? ».

Je ne sais pas, mais le substantif français « nomade » dit bien ce qu’il veut dire. Employé normalement, sans connotation, comme pour les Touaregs, il pourrait convenir. Car on peut aussi connoter Gens du Voyage. Comme il a dit l’Hortefeux, en indiquant qu’il allait disperser 300 campements illicites.

Le vocable n’empêche rien.

Pour mon compte, j’aimerais bien déjà qu’on m’explique pourquoi ces populations ont choisi ce mode de vie, de quoi vivent-elles, ont-elles des désirs de sédentarisation, notamment pour la scolarité des enfants et la recherche d’emplois plus stables ?

Bakounine